66 research outputs found

    Situating health literacy. Non-hierarchy of knowledge and critical thinking.

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    peer reviewedLa notion de « littératie en santé » a débarqué chez nous d’outre-Atlantique il y a une dizaine d’années. Sans vraiment parvenir à s’implanter sur le terrain, elle capte significativement les faveurs du monde académique, des bailleurs de fonds et, dans une certaine mesure, des médias. Que penser de l’irruption et de la persistance pour ainsi dire « hors sol » de ce néologisme

    “Up To Date 2” Vervolgproject

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    Prévalence de l'abus de substances dans la population belge au travail. Formation des médecins à la thématique des abus de substances.Up to Date 2 (Use of psychoactive substances in adults: Prevention and Treatment by general practitioners and Occupational physicians - DATa retriEval

    Suggestions for improving continuity of medication between hospital and home in a local context of Wallonia

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    Background: Unjustified modifications of the patient’s usual medication during his hospitalisation induce various problems for the patient (confusion, additional costs) and for healthcare professionals (work overload, additional cost). The principle of favouring dialogue between local actors to reach commonly accepted solutions (KCE, 2010) was used in the current study. Research question: Which local strategies could be implemented to improve continuity of drug therapy when the patient moves to hospital or back home? Method: The study took place in Liège (Wallonia). Participants were recruited within four professional groups: general practitioners, hospital specialists, pharmacists and hospital stakeholders. First, a nominal group was carried out for each professional group. Prioritized suggestions were obtained. In a second phase, Delphi method was used. Suggestions from the nominal group were submitted to representatives of each profession (a total of 40) to evaluate relevance, acceptability and feasibility of each one. Results: A total of 101 suggestions were evoked in the first phase. They were related to two main themes: implication of well-defined actors and development of specific means. Five consensual suggestions emerged from the Delphi process: provision by the general practitioner of a complete list of medication on hospital admission; provision by the hospital specialist of a list of drugs at discharge; development of formal hospital processes to keep the patient’s usual medication; centralisation of medication data; development and use of a unique medical record. Conclusion: A link medium handled by the patient when he moves to the hospital and back home is the major idea mentioned and accepted by local actors.Peer reviewe

    Les facteurs qui favorisent l’implication des médecins généralistes belges dans la gestion des abus de substances. Une étude qualitative basée sur le I-Change Model

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    Objectifs Les médecins généralistes (MG) jouent un rôle majeur dans la détection et la gestion des abus de substances. L’étude présentée ici investiguait les facteurs qui influencent leur implication concernant la gestion des abus d’alcool, des drogues illégales, des hypnotiques et des anxiolytiques dans la population belge des 18-65 ans. Méthodes 20 MG ont été interrogés par entretiens semi-directifs dans les régions de Liège et d’Anvers. Le I-Change Model de de Vries a été utilisé pour construire le guide d’entretien et analyser les données récoltées. Résultats Parmi les principaux résultats de l’étude, il ressortait que les MG étaient fortement influencés dans leur approche par leurs propres représentations de l’abus, qui oscillait leurs responsabilités professionnelles envers ces patients et la responsabilité de ces derniers quant à la gestion de leur santé, avec l’idée de faute morale en substrat. En ce sens, l’abus de substance était perçu sur un continuum entre l’abus comme forme de maladie chronique d’une part, et la faute morale d’autre part. L’alcool et le cannabis étaient néanmoins mieux acceptés socialement que les autres substances. Les propres expériences personnelles des MG concernant les abus avaient aussi une incidence sur leur volonté de s’investir avec ces patients. Pour autant, les pratiques multidisciplinaires (notamment au forfait) et l’expérience étaient évoqués comme des facteurs importants quant à l’engagement dans la gestion. Les contraintes temporelles et l’investissement demandé étaient, en revanche, considérés comme des barrières. Conclusion Les facteurs motivationnels apparaissaient centraux dans la décision de s’investir dans la gestion des abus de substances, bien davantage que les connaissances théoriques et les formations qui semblaient plus secondaires. La peur du burn-out s’exprimait donc en substrat. La formation des MG devrait tenir compte de ce souhait de se protéger, afin de favoriser simultanément une approche centrée sur le patient

    Analyse croisée du vécu des situations de multimorbidité (patients-soignants-aidants proches). Etude exploratoire

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    En Belgique, un adulte sur quatre de plus de 15 ans souffre d’une maladie chronique, la proportion augmentant avec l’âge. Sur les 230 000 habitants de l’agglomération liégeoise, environ 53 000 souffre d’au moins deux maladies chroniques, soit donc une situation de multimorbidité. La présente étude s’intéressait à la manière dont sont vécues ces situations de multimorbidité en tant que phénomène social redéfinissant pour partie l’existence individuelle. Une étude par triades a été menée : étaient interrogés, par entretiens semi-dirigés, un malade multimorbide, son aidant proche, ainsi que l’un des soignants intervenant dans la prise en charge. De la sorte, 8 triades ont été étudiées. Cinq dimensions principales ressortent de l’analyse et structurent le rapport : 1) Le rapport aux maladies et au statut social de malade chronique : l’expérience de la maladie diffère d’un malade à un autre, tous ne se reconnaissent pas dans le diagnostic et les comportements attendus de la part du monde médical ou de leurs aidants proches. L’acceptation du statut constitue, en ce sens, une variable importante pour saisir la façon dont le malade répond à cet épisode biographique de la multimorbidité. 2) La place de l’entourage dans la gestion au quotidien des maladies et de leurs conséquences. Ressortaient l’importance de la présence et de la disponibilité des aidants proches, les différentes formes d’aide apportée, mais également les conséquences parfois délétères de ce statut d’aidant proche, qui pouvait représenter un poids difficile à supporter, avec des conséquences en matière de gestion de son temps ou d’impact sur le moral – a fortiori lorsque le malade n’acceptait que difficilement son statut de malade chronique. 3) L’articulation entre prises en charge professionnelle et profane. Trois cas de figure ont été retrouvés quant à cette articulation. L’absence de considération de la prise en charge profane par les professionnels de santé en premier lieu ; l’articulation entre ces deux types de prises en charge, qui se complètent et s’ajustent ; la mise en concurrence entre les deux types de prises en charge, soit par le malade qui préfère recourir à son aidant proche pour certaines tâches, plutôt qu’aux professionnels, soit par l’aidant proche, qui considère être plus à même de remplir ces tâches que les professionnels. 4) La place de la prise en charge professionnelle, et le rapport entretenu avec le malade. Y étaient abordées la question des interactions professionnels/malades et l’importance de la prise en charge personnalisée, les attentes respectives, la place des professionnels dans le réseau de soins, mais aussi les stratégies développées par les patients pour garder une certaine autonomie face à ces professionnels de santé. 5) Enfin, la recherche d’informations (notamment sur Internet), ainsi que les problèmes administratifs parfois rencontrés par les malades et leur entourage. L’analyse de ces cinq dimensions permet de mieux saisir quelle est la réalité du vécu des malades multimorbides pour les malades eux-mêmes, mais aussi pour l’entourage et les professionnels de santé, révélant au passage quelques divergences d’interprétation de la situation entre les trois types de protagonistes des triades. Elle révélait également les ressources inégales que les protagonistes pouvaient mettre en œuvre, ainsi que l’importance de tenir compte du milieu social des individus, qui détermine également pour partie la possibilité de faire face à ces changements biographiques. Ces aspects sont parfois délaissés par les politiques publiques, qui se centrent davantage sur les ressources personnelles des individus, sans tenir compte des inégalités sociales de santé qui constituent une entrave à l’équité en santé

    The advertising production process in media campaigns of public health : between socio-political inspiration and media expiration

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    Si la communication en santé existe en France depuis au moins le XIXe siècle, le développement des « mass media » dans les années 1970 a conduit à une multiplication de ces campagnes, qui diversifient également les thématiques abordées. Ce travail s’attache à comprendre les ressorts de ces campagnes, en analysant la manière dont elles se construisent et s’inscrivent dans une société donnée. L’analyse repose sur trois campagnes médiatiques de santé publique, réalisées en France entre 2005 et 2007 : deux campagnes nationales sur la santé mentale et une troisième campagne, régionale, sur le sida. L’analyse proposée se fait à un niveau méso-social, à l’intersection des déterminants macro-sociaux et des considérations micro-sociales qui vont modeler la campagne et ses messages, jusqu’à leur diffusion dans l’espace public. Le caractère macro-social se reflète dans la manière dont une thématique de santé va s’intégrer au domaine de la santé publique, en comprenant certaines caractéristiques du contexte socio-politique ; la dimension micro-sociale, elle, renvoie aux agissements des protagonistes de ces campagnes, qui vont se rencontrer, négocier et tenter d’agir en fonction de leurs propres intérêts. C’est dans la rencontre de ces éléments que s’élaborent ces campagnes de santé publique, dans un contexte où la santé publique se définit tout en s’inventant. En dernier lieu, c’est la construction sociale des subjectivités, la manière dont le pouvoir tente de définir le rapport de l’individu à son corps qui s’exprime au travers de ces campagnes, avec en substrat des luttes symboliques pour une reconnaissance par le « champ politique ».Health communication does exist in France since, at least, the 19th century. However, because of the development of the « mass media » in the seventies, multiplication of those campaigns and diversification of their themes have occurred. The aim of this work is to understand the mechanisms underlying those campaigns in analysing how they were designed and how they have a meaning in a society. The analysis rests on three media campaigns performed in France between 2005 and 2007: two national campaigns on mental health and a third regional one on AIDS. The analysis was performed at a mesosocial level, at the intersection between macrosocial determinants and microsocial considerations that both influenced the design of the campaign, its messages and its diffusion in the public space. The macrosocial characteristic is reflected in the way a health theme is integrated in public health, comprising some features of the socio-political context; the microsocial dimension refers to the actions of the protagonists of these campaigns who will meet, negotiate and try to act in the light of their own interests. The campaigns of public health will result from the crossing of those elements, in a context where public health defines while still inventing itself. Lastly, social building of subjectivities, the way power tries to define the relationship between the person and his body, is expressed through these campaigns, with, in background, symbolic fights for recognition by the “political field”

    The advertising production process in media campaigns of public health : between socio-political inspiration and media expiration

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    Si la communication en santé existe en France depuis au moins le XIXe siècle, le développement des « mass media » dans les années 1970 a conduit à une multiplication de ces campagnes, qui diversifient également les thématiques abordées. Ce travail s’attache à comprendre les ressorts de ces campagnes, en analysant la manière dont elles se construisent et s’inscrivent dans une société donnée. L’analyse repose sur trois campagnes médiatiques de santé publique, réalisées en France entre 2005 et 2007 : deux campagnes nationales sur la santé mentale et une troisième campagne, régionale, sur le sida. L’analyse proposée se fait à un niveau méso-social, à l’intersection des déterminants macro-sociaux et des considérations micro-sociales qui vont modeler la campagne et ses messages, jusqu’à leur diffusion dans l’espace public. Le caractère macro-social se reflète dans la manière dont une thématique de santé va s’intégrer au domaine de la santé publique, en comprenant certaines caractéristiques du contexte socio-politique ; la dimension micro-sociale, elle, renvoie aux agissements des protagonistes de ces campagnes, qui vont se rencontrer, négocier et tenter d’agir en fonction de leurs propres intérêts. C’est dans la rencontre de ces éléments que s’élaborent ces campagnes de santé publique, dans un contexte où la santé publique se définit tout en s’inventant. En dernier lieu, c’est la construction sociale des subjectivités, la manière dont le pouvoir tente de définir le rapport de l’individu à son corps qui s’exprime au travers de ces campagnes, avec en substrat des luttes symboliques pour une reconnaissance par le « champ politique ».Health communication does exist in France since, at least, the 19th century. However, because of the development of the « mass media » in the seventies, multiplication of those campaigns and diversification of their themes have occurred. The aim of this work is to understand the mechanisms underlying those campaigns in analysing how they were designed and how they have a meaning in a society. The analysis rests on three media campaigns performed in France between 2005 and 2007: two national campaigns on mental health and a third regional one on AIDS. The analysis was performed at a mesosocial level, at the intersection between macrosocial determinants and microsocial considerations that both influenced the design of the campaign, its messages and its diffusion in the public space. The macrosocial characteristic is reflected in the way a health theme is integrated in public health, comprising some features of the socio-political context; the microsocial dimension refers to the actions of the protagonists of these campaigns who will meet, negotiate and try to act in the light of their own interests. The campaigns of public health will result from the crossing of those elements, in a context where public health defines while still inventing itself. Lastly, social building of subjectivities, the way power tries to define the relationship between the person and his body, is expressed through these campaigns, with, in background, symbolic fights for recognition by the “political field”
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